Cédric's trip in San Francisco

Page du 28 Mai 1998


Los Angeles, esprit de groupe

Ce week-end, nous sommes allés en bande à Los Angeles. Ce fut bien, mais comme toujours, 7 personnes sont toujours difficiles à concilier. Nous étions deux gas, Kerem (Turc) et moi, et 5 "femmes", Sibel qui habite dans la même maison que moi (Turc), Carla et Maria (Brésiliennes) et enfin Shoco et Naoco (Japonaises).

Si Shoco et Naoco ont toujours joué le jeu de parler en anglais, même entre elle, ce n'était pas le cas des autres. En plus, la moyenne d'âge étant autour de 29 ans, je me suis retrouvé être parmi les plus jeunes et surtout le plus fauché (ou radin, comme on voudra). Les adresses du routard pour manger pas chères et typiques ne les emballaient pas des masses...

J'avais fait un plan avec Sibel pour le voyage, avec horaires pour la route, réservation d'hôtel et temps mort, mais avant de partir elle a décidé de changer de programme et nous sommes finalement partis sans réservations et sans programme défini. Comme les deux brésiliennes se sont avéré être des individualistes, il y a rapidement des tensions qui sont apparues et l'esprit d'équipe s'est rapidement dissipé.

Los Angeles II

Mais nous avons eut du bon temps. Samedi, nous avons passé la journée à Universal studio, c'est comme Disneyland mais avec les films et le cinéma comme thème. Parmi les animations que j'ai le plus aimé, il y a Waterworld (spectacle avec acteurs en jetski dans une grande piscine, avec feu, explosion et tout plein de trucs géniaux) et bien sûr Jurassic parc (ballade en bateau au milieu des dinosaures).

Dimanche, balade dans Holywood et sur Beverly hill (les stars, les empreintes et les belles baraques), passage par Venus Beach (roller, musique... un peu comme Juan les pins) et Santa Monica (shopping). Ensuite, nous sommes partis vers Santa Barbara pour rejoindre le motel.

Lundi (férié, car Memorial Day) nous sommes remontés par la côte (ça ressemble pas mal à la côte sauvage en Bretagne) jusqu'au Carmel (petite vile dans les pins comme on en voit dans le Var).

Après, comme les autres avaient vu ce qu'ils voulaient voir, ce qui m'intéressait est passé à la trappe (la côte entre le Carmel et SF) et nous nous sommes précipités dans les bouchons pour rentrer. Ce n'est pas grave, j'y retournerai...na!

South east, Waste water treatment plan

J'ai changé de location pour mon stage. Je suis maintenant dans l'usine de traitement des eaux usées. C'est à la fois différent et pas pareil (euh, ça se ressemble mais c'est quand même assez proche), bref, je reste dans un service public, mais la mission n'est pas de même nature: à Milbray, ils surveillent la qualité de l'eau potable, ce qui veut dire que les paramètres doivent être dans les fourchettes. Alors qu'à South East, à l'exception de quelques échantillons de routines, une bonne partie des analyses consiste à doser des échantillons d'origines et de composition très diverses, moins de routines, plus de chimie analytique, au sens propre du terme (pas les échantillons par contre). Ils ont donc toujours des trucs à améliorer et à mettre au point, mais c'est plus difficile de me faire participer, car tout se fait sur de l'appareillage fort coûteux (chromato, spectro de masse, HPLC...).

J'ai aidé pour faire quelques extractions, et tenté de remettre en route un robot sensé faire des dilutions multiples (mais il ne veut pas...). Le responsable est très enthousiaste sur tout et ne lésine pas sur les compliments (je l'ai déjà aidé de manière incommensurable!!) et l'équipe du labo de chimie orga est très sympa.

Je vais faire un peu le tour des autres équipes pour voir les autres analyses qu'ils pratiquent. J'ai déjà visité l'usine de traitement. C'est finalement génialement simple une fois que c'est configuré. Ce sont les bactéries qui font le plus gros du boulot, il suffit de bien les traiter (nourriture et oxygène) et 90% des déchets sont retirés.

Roomate

Ricardo qui partageait la chambre avec moi est reparti pour le Brésil ce we. Je suis à nouveau tout seul dans ma gigantesque chambre. C'était un gas super sympa et comme il avait un niveau correct en anglais, nous pouvions communiquer sur un peu tous les sujets sans être bloqué par la langue. J'espère que je ne vais pas le regretter dans quelques semaines quand j'aurais un nouveau roomate, bien que je pense que ce soit difficile de trouver quelqu'un comme lui, qui ne ronchonnait même pas quand je restais devant l'écran jusqu'à minuit.

Voilà, c'est fini pour aujourd'hui.

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